Anne-Marie Pascoli

LA PEAU DU TEMPS ou Les Chantiers de la Matière

1997

PRÉSENTATION

« Cette pièce interroge le temps, le mien, le vôtre, le nôtre. Et puis celui que nous partageons tous, le plus impalpable et pourtant le plus tyrannique, celui qui nous empêche de mettre nos bagages à la consigne, ne fut-ce qu’un instant, et qui se joue de tumulte de nos petites affaires.

Que transporte la conscience, quand il ne reste plus qu’elle pour parler, que reste t-il d’une caresse, d’une blessure ?

Cet espace là, entre matière et non-matière, fascine, interroge un lieu que j’appelle, faute de connaissance, « le temps ».

De cette confrontation avec les choses qui durent : sculpture, peinture, film, j’abandonne ma recherche de chorégraphe à l’air du temps, à la peau fragile de sa signature. »

Anne-Marie Pascoli

Pièce à construction fragmentée, créée autour de trois modules (Quatre Corps et du Béton (mars 1997), Duos sur mémoire de Peau (juin 1997), Soirées d’improvisation (octobre 1997).

Ces trois moments chorégraphiques, écrits à partir des oeuvres plastiques : peintures, sculptures, ou d’improvisation, ont été données à voir dans des lieux différents, galeries d’art Espace Vallès, studio de la Compagnie.

Ils traduisaient le désir de proposer des rencontres plus fréquantes avec le public pendant le processusde création, d’entrouvrir des portes, de laisser le temps…

Comme une épure, une fois délestés des lieux, des matières fortes dont ils s’étaient entourés, les corps restent la seule mémoire de ces instants.

Ils on gardé la trace de ces histoires, comme un matériau sensible pour écrire La Peau du Temps.

Résidence :

Ville de Saint Martin d’Hères (38) : Espace Vallès, l’Heure Bleue

Itinéraire :

L’Heure Bleue – Saint-Martin d’Hères (38)

Villefontaine (38)

Théâtre 145 – Grenoble (38)

Tokyo Session Housse…

DISTRIBUTION

Chorégraphie : Anne-Marie Pascoli

Danse : Nathalie Galoppin, Eric Devillers, Akiko Kajihara et Jean-Yves Le Denmat

Scénographie : Denis Vedélago

Film : Gilles Buyle-Bodin

Musique : François Raulin

Lumière : Jean Raffort

Son : Benoît Marchand

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